5 enseignements du yoga qui m’ont permis d’accoucher naturellement

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Table des matières

Au Canada, c’est au Québec qu’on remarque le plus haut taux d’anesthésies

péridurales. Selon l’institut canadien d’information sur la santé, le taux pour

2016-2017 était de plus de 72%. Je suis une de ces femmes sur quatre à avoir

accouché 100% naturellement, deux fois plutôt qu’une. Dans mon cas : sans

accompagnante à la naissance, sans sage-femme ni maison de naissance. Avec

ma tête, mon instinct, mon souffle et mon corps (sans oublier l’amour de ma vie

et mes bébés).

Je n’ai de conseil à donner à personne et je ne sais pas exactement comment j’y

suis arrivé. Chaque accouchement est différent et il ne sert à rien d’essayer de

prévoir ce qui nous est inconnu et qu’on ne peut contrôler. C’est à force de trop

vouloir, qu’on finit par se mettre de la pression. Un accouchement n’est pas une

performance, bien qu’il soit un exploit magnifique que les femmes accomplissent

depuis la nuit des temps.

J’étais bien informée sur ce qui se déroulerait dans mon corps, sur les différents

moyens naturels de soulager la douleur et sur les interventions médicales qu’on

me proposerait sans doute. Reste qu’une chose est claire pour moi : C’est grâce

au yoga que j’y suis arrivée.

Voici 5 enseignements du yoga qui m’ont donné les outils nécessaires pour garder la tête hors de l’eau à chaque vague de l’accouchement.

1. Notre corps ne cessera jamais de nous impressionner : Le corps humain est

une machine puissante qui sait exactement ce qu’elle a à faire et comment le

faire. Il faut lui faire confiance et l’écouter. La nature fait si bien les choses,

depuis toujours. Par la pratique du yoga, mon corps m’a surprise à maintes

reprises ! En me faisant réaliser que je le sous-estimais, qu’il pouvait toujours

pousser un peu plus loin, qu’il savait faire des choses dont je le croyais

Incapable.

2. Notre mental est ce que nous avons de plus puissant : La méditation est une

ressource inestimable pour renforcer l’autocontrôle, la gestion des émotions et

du stress. Le corps sait quoi faire et la tête a le pouvoir de l’en dissuader ou de

collaborer avec lui. Il est puissant, mais le mental encore plus. Il est possible de

contrôler notre façon de réagir à la douleur, à l’épuisement, à la peur de

l’inconnu, aux imprévus. En se plongeant dans un état méditatif durant

l’accouchement, nous sécrétons plus d’endorphine et ressentons ainsi moins la

douleur. Visualiser à chaque contraction l’ouverture dans le corps en se répétant

mentalement  oui permet de collaborer avec le corps et avec bébé et d’éviter les

résistances et tensions.

3. Notre respiration a des pouvoirs sans limite : La respiration consciente est

selon moi l’outil par excellence lors de l’accouchement. Le yoga m’a appris à

respirer intelligemment, consciemment, à amener le souffle dans les zones

tendues. Il m’a aussi amené à assumer ma respiration même lorsque bruyante.

Émettre des sons lors du travail est réellement bénéfique et fait une différence au

niveau de la gestion de la douleur et de l’avancement.

4. Tout est temporaire pour qui sait vivre le moment présent : En yoga, l’inconfort

est parfois tellement présent qu’on n’a pas le choix de se parler intérieurement si

on veut arriver à tenir la posture. On comprend par cette aspect de la pratique

mais également par la philosophie du yoga que tout est temporaire, rien n’est

permanent, tout finit par passer. Une contraction à la fois. Juste une. Et c’est ce

qui peut nous mener bien plus loin qu’on pensait être capable de se rendre! Être

ici, maintenant. Vivre la contraction pleinement mais aussi le répit qui s’en suit.

5. La douleur est une alliée : Le yoga et la vie elle-même m’ont fait réaliser que la

douleur est en fait source d’avancement et qu’elle est plus souvent qu’autrement

de bonne augure. Elle signifie que le corps évolue ou se défend. Lorsqu’elle est

émotionnelle, elle nous laisse toujours plus fort, plus sage. Difficile de se sentir

plus vivant que lorsque l’on a mal. L’après qui accompagne les moments

douloureux en vaut presque toujours la peine. Il n’y a pas plus belle récompense

que la fierté de constater notre propre force et que d’enfin rencontrer notre bébé!

Femmes enceintes, répétez mentalement après moi : Je suis forte, j’ai confiance,

j’ai en moi tout ce qu’il faut, je suis supportée, je suis calme, je suis prête.

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